• Parlons en » Steve Gadd Band 2018
Reprise du message précédent
Jean Claude les "Staune" je crois avoir saisi de qui tu parles mais les Prété Singueu c'est qui, c'est quoi : avé l'accent bordelais ou sans accent, je ne vois pas (tu te fiches de moi, pas grave....)
Pour la vidéo c'est à la première version à laquelle va ma préférence, ACOUSTIQUE de rigueur et les choristes sont au top. Quant à ta précision sur l'année je te crois cher Maître lol
Jean Claude les "Staune" je crois avoir saisi de qui tu parles mais les Prété Singueu c'est qui, c'est quoi : avé l'accent bordelais ou sans accent, je ne vois pas (tu te fiches de moi, pas grave....)
Pour la vidéo c'est à la première version à laquelle va ma préférence, ACOUSTIQUE de rigueur et les choristes sont au top. Quant à ta précision sur l'année je te crois cher Maître lol
A mon humble avis, Jean-Claude fait allusion aux Pretty Things.
Un groupe considéré un temps comme le clone des Stones.
En 1962, Dick Taylor qui deviendra le guitariste du groupe, quitte les Stones (il était leur bassiste à l'époque) pour poursuivre ses études et forme dans la foulée un groupe de blues avec son ami Phil May (chanteur), John Stax à la basse, Brian Pendleton (second guitariste) et Viv Andrews (drums) qui sera bientôt remplacé par l'excentrique Viv Prince (qui influencera Keith Moon).
Les Pretty Things jouent leur rhythm and blues, encore plus énergique que celui des Stones, dans des clubs londoniens réputés.
Après un premier single (“Don't Bring Me Up” est un succès), leur premier album sobrement intitulé “Pretty Things” prendra la sixième place des charts UK.
Leur image de musiciens vulgaires et subversifs (le titre “LSD” joue sur les mots avec la Livre Sterling) les prive des ondes de la BBC, leur ferme beaucoup de portes et les prive également d'une tournée aux States.
Suit une période de mutations due aux excès et aux frasques des membres du groupe.
A près une modeste percée vers l'opéra-rock (“S.F. Sorrow” dont s'inspira Pete Townshend) et deux apparitions au festival de l'Ile de Wight, le groupe se sépare une première fois en 71 avant de disparaître en 74 suite au départ de Phil May.
J'eus l'occasion de les applaudir en 65 au Town Hall de Torquay (cité balnéaire anglaise) et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était très énergique, sinon addictif. En prime Dick Taylor était un bon lead guitarist à défaut d'être un génie... Leur allure un brin sauvage leur vaudra malheureusement bien des déboires par la suite.
Un groupe considéré un temps comme le clone des Stones.
En 1962, Dick Taylor qui deviendra le guitariste du groupe, quitte les Stones (il était leur bassiste à l'époque) pour poursuivre ses études et forme dans la foulée un groupe de blues avec son ami Phil May (chanteur), John Stax à la basse, Brian Pendleton (second guitariste) et Viv Andrews (drums) qui sera bientôt remplacé par l'excentrique Viv Prince (qui influencera Keith Moon).
Les Pretty Things jouent leur rhythm and blues, encore plus énergique que celui des Stones, dans des clubs londoniens réputés.
Après un premier single (“Don't Bring Me Up” est un succès), leur premier album sobrement intitulé “Pretty Things” prendra la sixième place des charts UK.
Leur image de musiciens vulgaires et subversifs (le titre “LSD” joue sur les mots avec la Livre Sterling) les prive des ondes de la BBC, leur ferme beaucoup de portes et les prive également d'une tournée aux States.
Suit une période de mutations due aux excès et aux frasques des membres du groupe.
A près une modeste percée vers l'opéra-rock (“S.F. Sorrow” dont s'inspira Pete Townshend) et deux apparitions au festival de l'Ile de Wight, le groupe se sépare une première fois en 71 avant de disparaître en 74 suite au départ de Phil May.
J'eus l'occasion de les applaudir en 65 au Town Hall de Torquay (cité balnéaire anglaise) et, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'était très énergique, sinon addictif. En prime Dick Taylor était un bon lead guitarist à défaut d'être un génie... Leur allure un brin sauvage leur vaudra malheureusement bien des déboires par la suite.
Je trouve que vous êtes un peu dur avec N. East. Il est un fabuleux bassiste. Il n'y a qu'a voir son CV. Il fait un travail remarquable dans les concerts de EC. Il reste discret.
D'autre part pour avoir vu (en vidéo) des répétitions de EC, je ne suis pas sur qu'il tolère drop d'impro de la part de ces musiciens. Sauf s'il le veut. Nous sommes plus au temps de Cream ou il y avait 3 patrons. Aujourd'hui c'est EC. Pour les side man c'est plus facile car chacun à le droit à ces impro. Mais pour la section rythmique elle doit assurer. Je pense que le couple Gadd/East reste pour EC une sacrée base sur laquelle il peut s'appuyer
D'autre part pour avoir vu (en vidéo) des répétitions de EC, je ne suis pas sur qu'il tolère drop d'impro de la part de ces musiciens. Sauf s'il le veut. Nous sommes plus au temps de Cream ou il y avait 3 patrons. Aujourd'hui c'est EC. Pour les side man c'est plus facile car chacun à le droit à ces impro. Mais pour la section rythmique elle doit assurer. Je pense que le couple Gadd/East reste pour EC une sacrée base sur laquelle il peut s'appuyer
Bingo Claude ! C'est bien les Pretty Things que j'évoquai. Tayane ne peut pas connaître elle est un poil trop jeune et même à cette époque en France il fallait être déjà bien branché musique british pour les entendre.
Il y a encore cinq minutes j'étais incapable de citer le nom d'un seul d'entre eux, pourtant deux de leurs disques ont usé les saphirs de mon électrophone.
Je confirme la proximité avec les Stones et si très peu d'anglais auraient aimé voir leur fille épouser un Stones encore moins auraient voulu que ce soit un Pretty Things.
Il y a encore cinq minutes j'étais incapable de citer le nom d'un seul d'entre eux, pourtant deux de leurs disques ont usé les saphirs de mon électrophone.
Je confirme la proximité avec les Stones et si très peu d'anglais auraient aimé voir leur fille épouser un Stones encore moins auraient voulu que ce soit un Pretty Things.
Thidup a écrit:
Sûr que N.East a un CV qui plaide pour lui. Je suis sans doute défavorablement marqué par le fait qu' il soit arrivé avec P.Collins, sans doute la pire période de Clapton pour moi. Il doit être le bassiste le plus utilisé après cette mauvaise période et d'accord pour dire que sa connivence avec Gadd qui partage les mêmes racines musicales est une valeur sure pour E.C.
Ses deux disques solos ne sont pas vraiment des révélations malgré les soutiens de nombreux participants.
Je préfère D.Bronze moins capé mais plus dans la retenue du comportement,.
A l'arrivée d'Andy je trouve que East s'est inspiré de la discrétion du guitariste ce qui pour moi est un plus.
Citation :
Je trouve que vous êtes un peu dur avec N. East. Il est un fabuleux bassiste. Il n'y a qu'a voir son CV. Il fait un travail remarquable dans les concerts de EC. Il reste discret.
D'autre part pour avoir vu (en vidéo) des répétitions de EC, je ne suis pas sur qu'il tolère drop d'impro de la part de ces musiciens. Sauf s'il le veut. Nous sommes plus au temps de Cream ou il y avait 3 patrons. Aujourd'hui c'est EC. Pour les side man c'est plus facile car chacun à le droit à ces impro. Mais pour la section rythmique elle doit assurer. Je pense que le couple Gadd/East reste pour EC une sacrée base sur laquelle il peut s'appuyer
D'autre part pour avoir vu (en vidéo) des répétitions de EC, je ne suis pas sur qu'il tolère drop d'impro de la part de ces musiciens. Sauf s'il le veut. Nous sommes plus au temps de Cream ou il y avait 3 patrons. Aujourd'hui c'est EC. Pour les side man c'est plus facile car chacun à le droit à ces impro. Mais pour la section rythmique elle doit assurer. Je pense que le couple Gadd/East reste pour EC une sacrée base sur laquelle il peut s'appuyer
Sûr que N.East a un CV qui plaide pour lui. Je suis sans doute défavorablement marqué par le fait qu' il soit arrivé avec P.Collins, sans doute la pire période de Clapton pour moi. Il doit être le bassiste le plus utilisé après cette mauvaise période et d'accord pour dire que sa connivence avec Gadd qui partage les mêmes racines musicales est une valeur sure pour E.C.
Ses deux disques solos ne sont pas vraiment des révélations malgré les soutiens de nombreux participants.
Je préfère D.Bronze moins capé mais plus dans la retenue du comportement,.
A l'arrivée d'Andy je trouve que East s'est inspiré de la discrétion du guitariste ce qui pour moi est un plus.
C'est vrai que ses 2 albums n'ont pas révolutionner la musique. Mais je trouve que le couple GADD/EAST fonctionne très bien. Cela fait une section rythmique redoutable sur laquelle EC peut s'appuyer. L'inconvénient c'est que son jeu est plus classique et pas trop original. Dave Bronze est plus dans la mouvance Rock.
Mais à ce niveau on "chipote"
Mais à ce niveau on "chipote"
Si cela avait été possible, j'aurai dit Carl Radle. Mais bon hélas....
Je rejoins plutôt JC sur D. Bronze, présent sur une période que j'aimais bien, même si j'apprécie assez la discrétion actuelle de Nathan East.
De toute façon, le problème de EC actuel ne se situe pas tellement sur ses musiciens, mais sur sa sempiternelle et lassante set list qu'il est impératif de changer de fond en comble.
Je rejoins plutôt JC sur D. Bronze, présent sur une période que j'aimais bien, même si j'apprécie assez la discrétion actuelle de Nathan East.
De toute façon, le problème de EC actuel ne se situe pas tellement sur ses musiciens, mais sur sa sempiternelle et lassante set list qu'il est impératif de changer de fond en comble.
Andy Newmark, l'excellent batteur qui officiait durant les répétitions en 94 de From The Cradle, pourrait à mon avis, très bien faire l'affaire à Hyde Park en l'absence de Gadd. C'est étonnant que Clapton ne l'ait plus jamais sollicité depuis le temps...
Mais c'est vrai qu'il est plutôt considéré dans le business comme un musicien de studio...
Mais c'est vrai qu'il est plutôt considéré dans le business comme un musicien de studio...
Je ne suis pas tout a fait d'accord avec JC lorsqu'il dit que le Blues ne touche pas un public élargi en France. On contraire je trouve que le Blues est un courant en France qui est assez dynamique
Il y a des festivals (au moins 2 en avril), des sites, dont un un France Blues qui est un portail sur cette musique, des radios, des magasines, sans compter toutes salles locales ou des groupes de Blues se produisent.
Je pense que cette musique est bien implantée en France (surtout en Province). Mais évidement elle ne fait pas la couverture des grands médias
Il y a des festivals (au moins 2 en avril), des sites, dont un un France Blues qui est un portail sur cette musique, des radios, des magasines, sans compter toutes salles locales ou des groupes de Blues se produisent.
Je pense que cette musique est bien implantée en France (surtout en Province). Mais évidement elle ne fait pas la couverture des grands médias
Je suis d'accord avec toi. C'est à la fois étonnant et réjouissant de se rendre compte que pas mal de jeunes provinciaux sont devenus des adeptes de la “musique du diable” et ce, déjà depuis pas mal de temps.
C'est notamment le cas lorsqu'il m'arrive de passer par la Loire-Atlantique, pépinière de quelques jeunes talents.
Il y a une bonne dizaine d'années, j'avais découvert un groupe de jeunes nantais sur la côte atlantique au nom évocateur: Malted Milk. Leur répertoire tournait autour des classiques de Freddie King et BB du même nom. Et c'était pas mal du tout. Le succès (régional s'entend !) aidant, le leader a cru bon de changer de registre en bifurquant vers le funk et... je n'entends plus parler d'eux !
Et il y en a plus qu'on le croit qui font en été le bonheur des festivaliers.
Le blues est indémodable. Dommage que Paris ne lui ouvre plus vraiment ses portes.
C'est notamment le cas lorsqu'il m'arrive de passer par la Loire-Atlantique, pépinière de quelques jeunes talents.
Il y a une bonne dizaine d'années, j'avais découvert un groupe de jeunes nantais sur la côte atlantique au nom évocateur: Malted Milk. Leur répertoire tournait autour des classiques de Freddie King et BB du même nom. Et c'était pas mal du tout. Le succès (régional s'entend !) aidant, le leader a cru bon de changer de registre en bifurquant vers le funk et... je n'entends plus parler d'eux !
Et il y en a plus qu'on le croit qui font en été le bonheur des festivaliers.
Le blues est indémodable. Dommage que Paris ne lui ouvre plus vraiment ses portes.
N'oublions pas non plus un certain Alan Jack (Jack Braud pour l'état civil) qui, dès le tout début des années soixante, popularisa le blues, d'abord à Tours sa ville natale puis, au gré des tournées des clubs un peu partout en France.
Fan de Ray Charles mais aussi de Muddy Waters, chanteur, harmoniciste et organiste (Hammond), il créa d'abord un petit groupe de rock avant de découvrir les bienfaits des frimas britanniques à 19 ans. Là, il eut le privilège de rencontrer Long John Baldry qui le présenta à Graham Bond. Ce dernier l'enrôla pour quelques concerts dans des clubs londoniens avant son retour en France. Il fonda alors le Alan Jack Group (son bassiste et homonyme, Bob Brault fit bien plus tard le bonheur du Martin Circus !) qui devint peu après Alan Jack Civilization. De brefs passages au Golf Drouot, au Palace ou au Papagayo à St-Tropez suffirent à asseoir sa modeste popularité.
Une sorte de Mayall “à la française” qui encouragea nombre de ses congénères à se lancer pour de bon.
Les Patrick Verbeke ou autres Bill Deraime débarquèrent bien après !
Et tout ceci bien avant la parution en France de Beano, l'album de Mayall avec Clapton bien entendu, qui convertit dès la première écoute un grand nombre d'entre nous, devenus depuis accros à la structure rythmique binaire ou, si vous préférez, aux trois accords fondamentaux du blues.
Fan de Ray Charles mais aussi de Muddy Waters, chanteur, harmoniciste et organiste (Hammond), il créa d'abord un petit groupe de rock avant de découvrir les bienfaits des frimas britanniques à 19 ans. Là, il eut le privilège de rencontrer Long John Baldry qui le présenta à Graham Bond. Ce dernier l'enrôla pour quelques concerts dans des clubs londoniens avant son retour en France. Il fonda alors le Alan Jack Group (son bassiste et homonyme, Bob Brault fit bien plus tard le bonheur du Martin Circus !) qui devint peu après Alan Jack Civilization. De brefs passages au Golf Drouot, au Palace ou au Papagayo à St-Tropez suffirent à asseoir sa modeste popularité.
Une sorte de Mayall “à la française” qui encouragea nombre de ses congénères à se lancer pour de bon.
Les Patrick Verbeke ou autres Bill Deraime débarquèrent bien après !
Et tout ceci bien avant la parution en France de Beano, l'album de Mayall avec Clapton bien entendu, qui convertit dès la première écoute un grand nombre d'entre nous, devenus depuis accros à la structure rythmique binaire ou, si vous préférez, aux trois accords fondamentaux du blues.
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