Compte à rebours

Eric Clapton and Friends forum

Parlons en » Un nouveau livre en français

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Le 14/05/2019 à 15h39
Faisant suite à son livre "Du jeune dieu… au vieux bluesman" Notre cousin belge Eric Smets a écrit le tome II "L'éternelle jeunesse d'un vieux Bluesman"

Le premier tome "Du jeune dieu… au vieux blueman" Paru en 2016 en 274 pages couvre la période allant des Yardbirds à la sortie en 1983 de "Money and Cigarettes"
Riche de 343 pages "L'éternelle jeunesse d'un vieux bluesman" Nous conte la suite depuis "Behind The Sun" jusqu'au "Live In San Diego" avec J.J.Cale.
Au total plus de 600 pages bien documentées retraçant la longue carrière de celui qui est toujours un très grand guitariste.
Espérons que cette trajectoire dure encore longtemps pour susciter un troisième tome.

Les deux ouvrages sont préfacés par Elliott Murphy et disponibles aux Editions Camion Blanc

Eric Clapton - Du jeune dieu au vieux bluesman

Eric Clapton - L' éternelle jeunesse d'un vieux bluesman - Tome II

Une interview de l' auteur sera bientôt sur ce sujet.
   

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Le 20/05/2019 à 16h02
Eric Smets s'est gentiment prêté au jeu de l'interview. Voici ses réponses à mes questions.

Vous pouvez lui poser d'autres questions.

Question: Personne ne pourrait écrire au total 620 pages sur deux livres consacrés à Eric Clapton sans être un grand fan de ce formidable musicien.

Réponse: J’aime la musique d’Eric Clapton et j’ai surtout appris, tout au long de la réalisation de ces deux livres, à mieux l’apprécier encore – surtout dans sa diversité – mais je vais peut-être vous surprendre, je ne suis pas ce que l’on peut appeler un fan hardcore de ce formidable musicien. Mes goûts musicaux sont très diversifiés. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les autres livres que j’ai écrit sur le Rock : Ron Wood (les Rolling Stones, les Faces), Tommy Bolin (Deep Purple, le Jazz Rock), Elliott Murphy (le nouveau Dylan de 1973) et surtout le mouvement Punk de 1976 à 1979… Sans parler d’une passion pour le Rockabilly et les débuts du Rock (Eddie Cochran, Gene Vincent, le Johnny Burnette Rock’n’Roll Trio) !

Mais adolescent, j’ai fait mon entrée dans l’univers d’Eric Clapton avec la chanson « Motherless Children » dont le riff bien carré me comblait de joie entre un « Down, Down » de Status Quo et un « Rock’n’Roll » de Led Zeppelin. Il faut dire que je sortais à peine de ma période Glam (Slade, Sweet, Suzi Quatro, Mud) et que j’étais en recherche de trucs qui déménageaient. Durant les années 80, après que l’intérêt pour la New Wave se soit estompé, j’ai replongé dans l’univers du Classic Rock en investissant dans le coffret « Crossroads ». Et là, miracle, je me suis rendu compte que j’aimais absolument tous les morceaux présents dessus ! Dans la foulée, je me suis reprocuré presque tous les albums 70’s de Clapton.

Question: A part cela quelle était votre motivation pour vous lancer dans une telle entreprise ?

Réponse: Ecrire un livre sur Clapton, c’était une forme de challenge. J’avais juste envie de remettre le musicien au milieu de l’histoire car je pensais que, pour beaucoup trop de fans de Classic Rock, on finissait par ne plus parler de lui qu’en fonction de sa passion amoureuse pour la femme de son meilleur ami, par sa lourde dépendance aux drogues dures, par la mort dramatique de son jeune fils et non plus pour la formidable musique qu’il parvenait à jouer. J’aime à citer l’exemple d’un peintre ou d’un écrivain ancien, on s’émerveille aujourd’hui devant leurs œuvres et l’on ne cherche plus à se focaliser sur la manière dont ils ont mené leur vie. Qu’importe aujourd’hui de savoir s’ils étaient homosexuels, alcooliques ou violents… C’est uniquement leur art qui nous touche ! Et bien, je voulais remettre la musique de Clapton sur le devant de la scène et uniquement sa musique !

Question: Etes vous vous même musicien ?

Réponse: Je suis un piètre musicien. Adolescent, je massacrais une guitare électrique avec comme seul objectif d’atteindre le niveau d’un Johnny Ramone ! Mais depuis quelques années, je me suis remis à jouer en toute décontraction avec un groupe d’amis. Par facilité, j’ai choisi la basse car il n’y avait que quatre cordes !!! Je n’imaginais pas que cela puisse être aussi compliqué. Depuis, je porte une véritable vénération aux bassistes qui étaient également les chanteurs principaux de leurs groupes car c’est vraiment compliqué de combiner les deux !

Question: Avez-vous déjà rencontré le Maître ? Ou l'un des musiciens qui l'ont côtoyé ?

Réponse: Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer Eric Clapton mais, quelque part, cela me permettait d’avoir une vision neutre de l’homme et de l’artiste. C’était déjà assez difficile de ne pas se faire une idée préconçue après la lecture des nombreux livres sur lui que je me suis enfilé en préparant ce projet…

Je n’ai jamais eu l’occasion non plus de côtoyer un de ses musiciens mais par contre, je ne peux que vous recommander de jeter un œil sur la biographie de Bobby Whitlock (A Rock’n’Roll Autobiography) coécrite avec Marc Roberty. C’est un vrai trésor !

Question: Selon vous, quelle est la meilleure période de Clapton ?

Réponse: En tant que guitariste, je dirais très certainement sa période Derek & The Dominos. Le double live remasterisé est tout bonnement exceptionnel, bien plus encore que Layla. En tant que chanteur, plus il vieillit, meilleur il est mais sur l’album Unplugged, il est extrêmement émouvant. En tant qu’artiste indépendant, j’avoue que je salue son audace d’avoir oser sortir des albums comme Pilgrim mais encore plus son projet drum & bass peu connu (T.D.F.). De façon plus classique, son deuxième volet Robert Johnson (Sessions For Robert J) et l’album en commun avec J.J. Cale (Road To Escondido) sont géniaux de simplicité.

Question: Et la plus mauvaise ?

Réponse: Il faut reconnaître que, tout au début des 80’s, l’album Another Ticket n’était pas génial et que le suivant (Money & Cigarettes) ne tourne pas très souvent sur ma platine…

Question: Vous attachez beaucoup d'importance aux participations de l'homme à la main lente, pourquoi ?

Réponse: Tout le monde sait que c’est lui qui fait le solo sur le « While My Guitar Gently Weeps » des Beatles, mais il a joué sur des disques de bien d’autres artistes ! Dans mon deuxième livre, entre 1986 et maintenant, j’ai relevé 170 disques, hors de sa discographie strictement personnelle, sur lesquels il joue ! C’est tout un pan de son talent musical qui n’est pas souvent connu des fans. Bien sur, il y a à boire et à manger là-dedans, mais dans le lot, il s’y cache aussi certains petits trésors… qui montrent à quel point Clapton, ce n’est pas toujours « The Same Old Blues » ! Allez jeter un œil sur le DVD The Legend où il joue du Jazz ou le show télé avec Carl Perkins où il explose sur un « Mean Woman Blues » de légende…

Question: Quel(s) Titre(s) titre et avec quel(s) artiste(s) auriez vous aimé entendre jouer Clapton ?

Réponse: Par sympathie avec mon ami Elliott Murphy qui m’a fait l’honneur à chaque fois de m’écrire une préface d’exception et qui rêve d’un jour enregistrer une chanson avec Eric Clapton, je choisirais « My Father’s Eyes » pour que les deux fassent un duo. Dans son texte, Elliott Murphy fait référence à la récente biographie de son ami Bruce Springsteen et dit : « Le Rock’n’Roll n’est souvent qu’un cri bruyant d’un fils angoissé à un père pas à l’écoute… » C’est beau non ?

Question: Selon vous quel est le meilleur groupe qui ait accompagné Clapton ?

Réponse: Le groupe qui l’a accompagné durant presque l’entièreté des 70’s, après la parution de l’album 461 Ocean Boulevard, était devenu exceptionnel car, à force de jouer ensemble, ils étaient parfaitement au point. Cependant, Clapton avait fini par se reposer un peu trop sur eux. Pourtant, à la fin de la décennie, après s’être séparé de plusieurs membres, Clapton s’est retrouvé accompagné des seuls Dick Sims aux claviers, de Carl Radle à la basse et de Jamie Oldaker à la batterie. Plus de deuxième guitariste pour se reposer dessus, plus de choristes pour se cacher derrière. Clapton s’était à nouveau mis en danger et c’est alors qu’il est le meilleur. On retrouve des enregistrements live de cette courte période sur le 4ème Cd du deuxième coffret Crossroads (live in the seventies). Ces huit titres sont formidables (écoutez donc la version de King Hearted Woman).

Question: Et de nos jours ? Compte tenu que de nombreux sidemen ne sont plus de ce monde.

Réponse J’ai un petit faible pour l’album No Reason To Cry où Ron Wood joue un grand rôle. Je le reprendrai donc à la seconde guitare. Aux claviers, Chris Stainton s’est souvent montré très bon (et pas trop envahissant). A la basse, Nathan Eas,t car il sait être bien plus qu’un simple bassiste de Rock ou de Blues. Et à la batterie, Steve Gadd car il a l’efficacité d’une boîte à rythme. En invités, je prendrai David Sanborn au sax, Derek Trucks à la guitare et Jeff Beck, j'aime la confrontation!

Question: Si quelqu'un n'avait que le budget pour un seul disque de Clapton, lequel lui conseilleriez vous ?

Réponse: Sans hésitation, le coffret Crossroads couvrant toute le première partie de sa carrière. Tout est bon dedans, surtout les titres inédits. Savez-vous qu’on peut maintenant le trouver pour 15 € à peine !!! Et puis la compilation Chronicles (dans sa version australienne car elle est étendue à deux cds) reste un très bel aperçu de la suite de son travail.

Maintenant, si vous voulez vraiment faire les malins, je vous conseille le single d’Eric Clapton et Phil Collins, publié exclusivement en Australie : « You Don’t Know Like I Know » une reprise d’un titre de Soul Music… Titre extrêmement rare, il semblerait qu’il soit toujours inédit en version CD…

Question: Vous avez aussi écrit des livres concernant Elliott Murphy, Ronnie Wood, Tommy Bolin et un autre sur la mouvance Punk de 1976 à 1978. Y compris les deux volumes consacrés à Eric Clapton lequel de ces ouvrages vous à le plus satisfait ?

Réponse: Dans le livre sur Ron Wood, je tisse la toile des relations entre les différents personnages qui occupent la toile d’araignée tissée par les Rolling Stones tout au long de leur carrière. Dans le livre sur Tommy Bolin, je m’évertue à faire découvrir un guitariste exceptionnel et bien plus doué que d’autres, mais malheureusement trop tôt disparu (en 1976 au sortir de son intérim chez Deep Purple). Avec le livre sur la mouvance Punk, j’ai essayé de retranscrire l’extraordinaire ébullition qui régnait à l’époque, où une semaine avait valeur d’un mois entier les années précédentes et où de nouveaux groupes, de nouvelles idées fleurissaient tous les jours. Bon, d’accord techniquement ce n’était pas toujours au point…

Mais pour le livre sur Elliott Murphy, j’ai pu entrer en contact, tout au long de sa réalisation, avec l’artiste lui-même. Nous avons fonctionné sous forme de questions réponses par mail, parfois plusieurs fois par semaine. Tous les petits détails de sa carrière ont été épluchés et, au fil des pages, c’est l’homme qui s’est petit à petit révélé derrière le portrait de l’artiste et de sa discographie. Grâce à lui, j’ai pu toucher du doigt une partie du rêve Rock’n’Roll américain. Avec ses joies, ses espoirs fous et… ses peines ! Au-delà d’un artiste que je ne connaissais pas spécialement au départ, j’ai découvert un homme attachant doté d’une plume exceptionnelle. Il a lui aussi publié de nombreux livres touchant à l’univers du Rock dont je me permets de vous conseiller Marty May disponible aussi en français…
   

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Le 21/05/2019 à 10h32
Excellente interview Jean-Claude et réponses intéressantes, argumentées.

Question : Eric Smets a-t-il un jour écouté “From The Cradle” ? Curieux qu'il ne le mentionne pas ici.

A propos de sa passion pour le rock US, le vrai, celui des années 50-60 (Cochran, Vincent, Holly, J-L Lewis, Berry...) on pourra, s'il le souhaite, en reparler. Le blues du Delta, le rock, le rhythm n' blues, c'est là que tout a commencé...
Quant au British Blues Boom, vécu de l'intérieur, qu'il n'hésite pas à m'interroger le cas échéant. Je m'épancherai avec plaisir !



Edité par claude Le 21/05/2019 à 10h38
   

Booster Fronde

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Le 21/05/2019 à 19h20
Il est évident que chacun a ses préférences face à une si longue discographie... From The Cradle est très bien. C'est du Clapton qui se fait plaisir, débarrassé du fardeau du poids de l'obligation de succès commercial vis-à-vis de la firme de disque qui l'a signé grâce à l'improbable succès de Unplugged.

Clapton qui se fait plaisir, en soit, c'est déjà génial ! J'adore "I'm Tore Down" et je ne reste pas insensible au son de la guitare sur "Blues Before Sunrise" mais Clapton peut faire mieux encore que ce qu'il sait déjà très bien faire. Et j'aime quand il se surpasse.

"Five Long Years" figurait déjà sur l'album Five Live Yardbirds, "Third Degree" sur un single enregistré avec Champion Jack Dupree, "Motherless Children" en version électrique sur 461 Ocean Boulevard, "It Hurts Me Too" dans les outtakes de There's One In Every Crowd et "Driftin'" sur le live E.C. Was Here...

Alors qu'avec les albums qui suivent (le projet T.D.F. et Pilgrim), il va réellement se mettre en danger. J'apprécie beaucoup ce courage artistique, comme lorsqu'il monte sur scène aux cotés de Wynton Marsalis pour défendre une option Jazz... Même si je l'avoue, j'écoute aussi plus souvent ses albums plus classiques !!!

Quoi qu'il en soit, From The Cradle reste un très chouette album. Trop convenu, trop respectueux peut-être ? Dans le même genre, je lui préfère le deuxième opus de sa relecture des chansons de Robert Johnson (Sessions For Robert) que je trouve plus spontané (surtout lorsqu'on visionne en plus le DVD).
   

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Le 21/05/2019 à 19h47
D'accord avec toi en ce qui concerne les “Sessions” par rapport à “From The Cradle”. Mais, à mon humble avis, ce dernier reste un monument, un chef d'œuvre destiné à payer sa dette au blues. On a là le Clapton retrouvé, celui de “Beano”, qui décide d'envoyer un max avec des trésors oubliés. Et qui se donnera à fond comme jamais lors de son Blues Tour.
Moi aussi j'aime quand il se surpasse, ce qu'il fit magistralement pendant deux heures lors de son concert à Bercy qui restera à jamais gravé en ma mémoire.
Par contre, à ma première écoute de “Pilgrim” (avec cette immonde boîte à rythme), j'ai vraiment eu l'impression de le perdre pour de bon...
   

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Le 21/05/2019 à 19h48
Bonjour Eric, Motherless children n’a pas de rapport avec Motherless Child de From the craddle en dehors du titre qui est pratiquement le même. From the craddle est un must a mes oreilles, et la tournée 95 qui a suivi reste mon meilleur souvenir de concert tous artistes confondus. Même la réunion de Cream au RAH en 2005 n’atteignera pas cet Everest. Mais ce n’est que mon avis, sans plus.
   

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Le 21/05/2019 à 20h03
Ah excellent Claude, nos 2 posts se sont écrits en même temps pour dire la même chose. Comme toi, les 2 concerts de Bercy 95 restent le top du top. Ces 2 soirs il a été surnaturel, dommage qu’il n’en fasse plus autant!
   

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Le 21/05/2019 à 23h55
Et pour le plaisir, cette vidéo d'un concert de 95:

https://www.youtube.com/watch?v=NX4wrwhGDhc

Absolument fabuleux. Digne des grandes heures de Clapton dans les années Mayall/Cream/Derek.

   

Booster Fronde

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Le 22/05/2019 à 09h29
Mince, je n'ai pas trouvé le bouton permettant de mettre un "pouce levé" au commentaire d'Eric tant je partage son avis...

Bien sûr, "From the cradle" est un excellent album qui a donné lieu à une formidable tournée mais cela n'en demeure pas moins qu'un album dans lequel EC paie son tribut (et de quelle manière) à ses héros...

Je ne peux que me ranger du côté d'Eric en ce qui concerne "Pilgrim"... Quel album !!!! Quelle prise de risque !!! Prenez les setlists de tous les albums de sa carrière solo et jamais vous n'en trouverez un où autant de titres sont signés EC et où les reprises sont aussi peut présentes. C'est ça pour moi un "album d'Eric Clapton" !!!

La façon dont cet album est sous estimé m'a toujours rendu dingue... "My father's eyes" ou "Pilgrim" sont incroyables d'intensité... "River of tears" est sans aucun doute le dernier titre composé par EC qui lui a par la suite permis de vraies performances sur scène... "One chance" nous offre selon moins ce qui est peut être le dernier grand solo d'EC sur un album studio... La réinterprétation de "Goin' down slow" m'a toujours pris les tripes (et je ne parlerai pas de la version à laquelle j'ai eu la chance d'assister il y a maintenant 10 ans au RAH et dont je ne me suis toujours pas remis)... La seule faute sur cet album, pour moi, c'est "Sick and tired"...

Je sais que beaucoup militent pour un "From the cradle II" mais moi, je rêve d'une version deluxe de Pilgrim...

Allez, je retourne dans mon cercueil écouter Pilgrim...



Edité par Lestat Le 22/05/2019 à 09h40
   

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Le 22/05/2019 à 10h53
Salut Lestat !
C'est avec grand plaisir que je lis ta prose pour la première fois ici (ça fait une paille que l'occasion ne s'était pas présentée) mais, malheureusement et comme souvent (ça c'était dans un autre monde !) je ne partage pas ton avis. A mon avis, cette compilation de titres signés Clapton dans Pilgrim, c'est là où le bât blesse. Et, justement, le seul à sortir un peu de cette enfilade sans saveur est bien “Sick and Tired”. Faut croire qu'il l'était en composant et enregistrant cet opus purement commercial.
Mais ce n'est que mon avis...
   

Booster Fuzil

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Le 22/05/2019 à 12h10
Je suis d'accord avec avec Eric (dont j'ai "dévoré" les 2 livres) et Lestat sur Pilgrim.
Dans cet album, on trouve plusieurs morceaux composés par EC; c'est sans doute
un des disques le plus personnel de EC. J'ai lu dans une interview que c'est peut-ëtre
son disque studio préféré.
J'aime ,bien-sûr, également ses morceaux blues; mais c'est sa capacité à s'adapter
voir adopter différents styles qui me fascine chez lui et qui, à mon avis, fait qu'il est
un guitariste exceptionnel.
Ceci est aussi bien retrouvé dans toutes ses participations dans des styles très différents.
Il s'essaye même au jazz-rock avec Legends, au jazz New Orléans avec Wynton Marsalis
(ce n'est pas là qu'il est le meilleur à mon avis).



Edité par Hervé Le 22/05/2019 à 12h13
   

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Le 22/05/2019 à 12h33
Merci I'm so glad pour la vidéo malgré un son de mauvaise qualité.
C'était un cran au-dessus à Bercy à mon avis mais... “Forty Four” (quel tempo !), It Hurts me Too” sont là et bien là. Manque apparemment le formidable “Ain't Nobody's Business (If I Do)” qui clôturait les deux concerts parisiens. La valse des guitares reste l'un des points forts de ce Nothing But The Blues Tour et ma préférence va à la ES 335 et à la Strat blanche équipée de Lace Sensor. Quel son !
   

Booster Fronde

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Le 22/05/2019 à 13h06
Bravo Messieurs pour cette diversité de points de vue. Elle est à l'image de celle que l'on retrouve dans la discographie de Clapton !

Il y a dedans des trucs moins bien que d'autres suivant l'avis de chacun mais - et c'est ça qu'il faut retenir - il y a tellement de choses que chacun peu y trouver son compte ou sa source d'émerveillement !

Quel tristesse si Clapton n'avait fait que From The Cradle / du Blues ou s'il n'avait fait que Pilgrim mais le fait qu'il ait fait tout ça et bien d'autres choses encore, c'est justement ça qui fait la richesse de cet artiste. Si on le comparait avec un peintre, on pourrait dire qu'il maîtrise très bien la gamme des bleus et qu'il est très bon dans ses choix de jaunes mais ce qui importe, ce sont les paysages qu'il arrive à reproduire et les émotions qu'il arrive à faire passer à travers...

Moi j'aime tout Clapton car même les périodes moins intéressantes mettaient en exergue les bons moments passés ou à venir ! Y a seulement des disques que, selon mon humeur du jour, j'ai plus envie d'écouter que d'autres.

Je viens d'ailleurs de réécouter son intervention sur la chanson "The Scenery Has Slowly Changed" sur le premier album solo de Bobby Whitlock, et je ne peux pas m'empêcher de penser : Quel Fabuleux Guitariste !!!

;-)
   

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Le 22/05/2019 à 17h51
As-tu écouté les deux titres enregistrés en 1969 avec Martha Velez (album Fiends and Angels), à savoir “Feel So Bad” et “I'm Gonna Leave You” ? Si ce n'est pas le cas, je te conseille un petit détour par la case Titres en Ecoute (ici même) en fin de première page...
   

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Le 22/05/2019 à 18h01
Contant de te lire Lestat, ça fait un bail ! Pouce levé vert (quelques pouces levés sont arrivés chez les emoticons)
J'ai moi aussi été surpris par le fait qu'Eric ne mentionne pas "From The Cradle" qui pour moi est le meilleur disque que Clapton ait fait. Un seul regret, que ce ne soit pas un double.
Il y avait matière à faire plus.
Pour le son bien gras et le choix des titres je préfère largement "From The Cradle à "Me And … Johnson" et les Sessions For R.J.
Je suis venu à Clapton par et pour le Blues. Ce n'est qu'au fil du temps qu'accroché par son jeu de guitare que je suis devenu amateur aussi de ce qu'il fait en dehors de la musique du Diable.
A la première écoute de "Pilgrim", de la première intro qui ne me plaisait pas je suis passé à la piste 2 et ainsi de suite jusqu'à la dernière. Après avoir répété l'opération deux ou trois fois, j'ai remis le CD dans son boîtier et je me sentais trahis ! Difficile de succéder à "From The Cradle"
Trois bonnes semaines se sont écoulées avant que je ré-écoute ce disque (plusieurs fois) et maintenant je le trouve plutôt bon dans son ensemble.
Je reconnais l'argument qui consiste à dire que Pilgrim constitue un prise de risque artistique au delà du précédent disque.
Clapton a dû imposer "From The Cradle" et comme le dit Eric il s'est débarrassé du fardeau de l'obligation de succès commercial vis-à-vis de la firme de disque qui l'a signé.
Fini le temps où la prod le renvoyait en studio pour retravailler ce qui allait devenir "Another Ticket"
Il semble que le plis soit pris, maintenant il ne fait que ce qui lui fait envie comme le montrent ces trois derniers disques Clapton, I Still Do et Happy Xmas .
   
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