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Citation :
Pour mettre un peu d'ordre ce nouveau sujet reprend des messages du sujet "Un nouveau membre"qui a été scindé.
Bon j'avoue, je n'ai que quelques années de moins que vous.... mais à l'époque de Cream, j'étais au frais, dans un internat religieux non mixte, c'est tout dire. J'ai découvert EC à la sortie de "Unplugged"... Cela a été très fugace. La vraie découverte a eu lieu en 2017 et depuis, pas un jour sans écouter Slowhand. Jean Claude (Claptonholic) fondateur de ce site a été mon pygmalion et Claude m'en apprend beaucoup aussi par ses commentaires très pointus.
Petite précision : la période Cream n'emporte pas ma préférence, je préfère l'époque Blindfaith, Dereck and the Domino's.
Je sens que I'm so glad va apporter beaucoup à ce site, à notre grande satisfaction.
Citation :
Ce message de Claude était relatif à la présentation d'Im so glad.
Enfin un nouveau membre qui participe, sans retenue, afin de nous parler de son vécu claptonien. C'est un plaisir...
En réponse à ta question I'm so glad, oui j'ai vu Cream et c'était à l'Albert Hall en 68 à l'occasion du Farewell Concert. Un moment inoubliable dont mes tympans se souviennent encore !
Quant à Blind Faith, tu mentionnes le concert de juin 69 à Hyde Park avec humour, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et bien, j'y étais à Hyde Park et aux premières loges (enfin presque) pour assister à ce que la presse anglaise, Melody Maker inclus, annonçait comme le concert du plus grand super groupe de la planète. Ouais eh ben... une sacrée déception. Un Clapton totalement en retrait, à la limite crispé avec derrière lui à sa droite un Ginger Baker qui semblait se demander quand il allait enfin se décider à jouer comme avant. Le manque de répétition était flagrant et la supercherie (oui, oui) ne dura qu'une pauvre cinquantaine de minutes ! J'étais frustré parmi des milliers d'autres frustrés.
Heureusement, quelques semaines plus tard au même endroit, les Stones avec Mick Taylor surent faire vibrer des fans déjà bien chauds suite à la courte mais excellente prestation de King Crimson en première partie.
Une sacrée époque !...
claude :
En réponse à ta question I'm so glad, oui j'ai vu Cream et c'était à l'Albert Hall en 68 à l'occasion du Farewell Concert. Un moment inoubliable dont mes tympans se souviennent encore !
En réponse à ta question I'm so glad, oui j'ai vu Cream et c'était à l'Albert Hall en 68 à l'occasion du Farewell Concert. Un moment inoubliable dont mes tympans se souviennent encore !
Whaoooooooo ! Total respect; Voilà un concert que j'aurais tellement aimé voir !!! Etais-tu au premier ou au second show? Le DVD, non pardon, le film "Farewell Cream" est une horreur en dehors de la démonstration Woman tone et Wha wha d'Eric.
Une horreur dis-je. D'abord un mauvais souvenir, il avait fallu attendre 1973 pour qu'un cinéma d'art et d'essais à Paris en fasse 4 diffusions. J'étais prêt à rester 4 séances, je suis parti après la première. Prise de son live pire qu'un enregistrement audience pirate, des camera-mens décidés à faire de l'art avec des effets aller-retour de zoom insupportables et des gros plans inutiles. Pour finir de la post production psychédélique consistant à mettre des bulles et des couleurs saturées envahissantes sur toute la surface de l'écran.
claude :
Quant à Blind Faith, tu mentionnes le concert de juin 69 à Hyde Park avec humour, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et bien, j'y étais à Hyde Park et aux premières loges (enfin presque) pour assister à ce que la presse anglaise, Melody Maker inclus, annonçait comme le concert du plus grand super groupe de la planète. Ouais eh ben... une sacrée déception. Un Clapton totalement en retrait, à la limite crispé avec derrière lui à sa droite un Ginger Baker qui semblait se demander quand il allait enfin se décider à jouer comme avant. Le manque de répétition était flagrant et la supercherie (oui, oui) ne dura qu'une pauvre cinquantaine de minutes ! J'étais frustré parmi des milliers d'autres frustrés.
Heureusement, quelques semaines plus tard au même endroit, les Stones avec Mick Taylor surent faire vibrer des fans déjà bien chauds suite à la courte mais excellente prestation de King Crimson en première partie.
Une sacrée époque !...
Quant à Blind Faith, tu mentionnes le concert de juin 69 à Hyde Park avec humour, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et bien, j'y étais à Hyde Park et aux premières loges (enfin presque) pour assister à ce que la presse anglaise, Melody Maker inclus, annonçait comme le concert du plus grand super groupe de la planète. Ouais eh ben... une sacrée déception. Un Clapton totalement en retrait, à la limite crispé avec derrière lui à sa droite un Ginger Baker qui semblait se demander quand il allait enfin se décider à jouer comme avant. Le manque de répétition était flagrant et la supercherie (oui, oui) ne dura qu'une pauvre cinquantaine de minutes ! J'étais frustré parmi des milliers d'autres frustrés.
Heureusement, quelques semaines plus tard au même endroit, les Stones avec Mick Taylor surent faire vibrer des fans déjà bien chauds suite à la courte mais excellente prestation de King Crimson en première partie.
Une sacrée époque !...
Encore des concerts mythiques, tant celui de Blind Faith que celui des Stones faisant suite à la mort de Brian Jones. Le DVD du live Blind Faith reste cependant agréable à regarder, ne serait-ce que pour son côté historique même si l'on sait qu'ils auraient pu mieux faire. Rien à voir avec la bouillie du Farewell Cream.
En ce qui concerne Cream au RAH, je me suis presque rattrapé en 2005 en assistant au 1er concert de la série des 4 qui furent programmés. A ce sujet, je peux vous dire que la standing ovation d'environ 10 minutes lorsqu'ils sont arrivés sur scène reste inoubliable. 10 minutes d'applaudissements avant d'entamer I'm so Glad. Même Clapton en est resté scotché selon ses dires dans les interviews. Egalement, c'est la seule fois ou j'avais à ma gauche un fan qui venait du Japon et à ma droite un autre qui venait d'Australie. Un grand moment.
Bonne année à tous.
En réponse à ta question I'm so glad, j'ai assisté au deuxième show du Farewell Concert.
Le lendemain de l'annonce de cet ultime concert par le Melody Maker, je me suis précipité aux guichets du RAH. Le premier show était déjà sold out. Il restait des places pour le second au niveau des stalls et je ne fut pas déçu. A droite un peu au-dessus de la scène avec Clapton en ligne de mire.
Et heureusement, Clapton utilisa sa Gibson ES 335 lors de ce second concert (avec le son que l'on connaît) alors que lors du premier il jouait sur une Gibson Reverse Firebird dont le son ne jamais vraiment convaincu.
Ayant retenu la leçon, j'étais face aux guichets du RAH, tôt le matin du jour de l'ouverture des réservations pour les concerts de Janis Joplin puis de Jimi Hendrix. Bien m'en a pris... Deuxième rang de l'orchestre, au centre (places assises à l'époque) pour Hendrix et troisième rang légèrement à gauche de la scène pour Joplin. Là encore, deux concerts exceptionnels.
A propos du concert gratuit de Blind Faith, je sais qu'effectivement le DVD “reste agréable à regarder” mais il ne retranscrit absolument pas l'ambiance du moment. Le son est assez bon alors que sur place la sono était parfois défaillante à cause, vraisemblablement, d'un vent tournant désagréable. Faut dire que les quatre compères trônaient au sommet d'un échafaudage sans aucune protection en guise de scène.
Sans parler des fans aux alentours qui hurlaient “Cream ! Cream !” dans la vaine attente d'un solo digne de ce nom de la part d'EC. Stupeur générale quand tout s'arrêta après même pas une heure de ce qui devait être “le concert du siècle” ! Clapton d'ailleurs, avoua plus tard qu'il avait été conscient, à sa descente de l'échafaudage, d'avoir déçu ses fans.
Le lendemain de l'annonce de cet ultime concert par le Melody Maker, je me suis précipité aux guichets du RAH. Le premier show était déjà sold out. Il restait des places pour le second au niveau des stalls et je ne fut pas déçu. A droite un peu au-dessus de la scène avec Clapton en ligne de mire.
Et heureusement, Clapton utilisa sa Gibson ES 335 lors de ce second concert (avec le son que l'on connaît) alors que lors du premier il jouait sur une Gibson Reverse Firebird dont le son ne jamais vraiment convaincu.
Ayant retenu la leçon, j'étais face aux guichets du RAH, tôt le matin du jour de l'ouverture des réservations pour les concerts de Janis Joplin puis de Jimi Hendrix. Bien m'en a pris... Deuxième rang de l'orchestre, au centre (places assises à l'époque) pour Hendrix et troisième rang légèrement à gauche de la scène pour Joplin. Là encore, deux concerts exceptionnels.
A propos du concert gratuit de Blind Faith, je sais qu'effectivement le DVD “reste agréable à regarder” mais il ne retranscrit absolument pas l'ambiance du moment. Le son est assez bon alors que sur place la sono était parfois défaillante à cause, vraisemblablement, d'un vent tournant désagréable. Faut dire que les quatre compères trônaient au sommet d'un échafaudage sans aucune protection en guise de scène.
Sans parler des fans aux alentours qui hurlaient “Cream ! Cream !” dans la vaine attente d'un solo digne de ce nom de la part d'EC. Stupeur générale quand tout s'arrêta après même pas une heure de ce qui devait être “le concert du siècle” ! Clapton d'ailleurs, avoua plus tard qu'il avait été conscient, à sa descente de l'échafaudage, d'avoir déçu ses fans.
claude :
Et heureusement, Clapton utilisa sa Gibson ES 335 lors de ce second concert (avec le son que l'on connaît) alors que lors du premier il jouait sur une Gibson Reverse Firebird dont le son ne jamais vraiment convaincu.
Et heureusement, Clapton utilisa sa Gibson ES 335 lors de ce second concert (avec le son que l'on connaît) alors que lors du premier il jouait sur une Gibson Reverse Firebird dont le son ne jamais vraiment convaincu.
Tout à fait d'accord, la 335 est la 6 cordes qui lui va le mieux, bien qu'une Firebird entre ses mains sonne pas mal non plus. Dommage qu'elle fût un rien trop chère pour moi lorsqu'elle a été vendue...
Qu'est-ce que c'est que 800 000 euros dans la vie? Gibson avait fait une ré-édition à "l'identique" dans les années 2005. Il y en a une à vendre.https://reverb.com/fr/p/gibson-eric-clapton-crossroads-es-335-cherry-2005?locale=fr
Je vais aller jouer au loto.
A Tayane: oui, il a vu Janis Joplin, mais il a aussi vu (j'ai presque envie de dire, il a surtout vu) Jimi Hendrix
et on était trop jeunes....
Vous, au moins, avez la chance d'être encore jeunes ! Les années défilent maintenant beaucoup trop vite en ce qui me concerne...
Janis Joplin, c'était plus qu'un concert. Une vraie tuerie selon le vocabulaire d'aujourd'hui, impensable à l'époque dans ce temple mythique du classique. D'ailleurs les quotidiens populaires du lendemain n'hésitèrent pas à titrer : “Shoking ! Joplin out of control at the RAH”.
Arrivé bien en avance et ma place étant réservée, je montais au bar dans les étages pour m'enfiler une petite Pale Ale et là, surprise : Janis, toque en fourrure blanche sur la tête, était mollement accoudée au bar avec deux de ses musiciens devant un verre de liquide parfaitement transparent. Coup d'œil furtif de ma part et là... elle m'envoie une œillade ! J'avoue avoir eu du mal à redescendre de mon tabouret...
Le concert commença en retard et elle apparut toujours avec la même toque et ce que j'appellerai une sorte de chasuble bariolée en guise de robe longue plus... une bouteille de gin à la main qu'elle posa délicatement devant la batterie.
Dès le premier morceau tout commença à s'enflammer. Une voix déchirante, une sono à fond et un p'tit coup de gin entre deux titres. Vers la fin ce fut presque une émeute lorsqu'elle encouragea les spectateurs à se lever pour danser puis, lors du final à monter sur scène... ce que je fis. Un mec, pas loin de moi, s'empara de la bouteille de gin (vide) et la mis dans son blouson. La scène était envahie et c'est en titubant quelque peu que Janis, après quelques hurlements d'encouragement dans le micro, se dirigea vers les coulisses.
Quel souvenir !
Quant à Hendrix, c'était de loin l'un de ses meilleurs concerts peu de temps avant sa mort. Et, chance, je pris un billet pour le deuxième concert, le premier (la veille) ayant été une mascarade à oublier selon la presse, Hendrix ayant consommé un peu trop de substances nocives avant d'apparaître sur scène. Il se rattrapa donc (et pas qu'un peu) le lendemain après s'être fait sermonner par ses proches durant la nuit.
Je me souviens encore comme si c'était hier, de son hommage à Clapton avant d'entamer un magistral “Sunshine of Your Love”... sans parler de “Red House” ou “Voodoo Chile”...
Et c'est quelque peu “sonné” que je pris le métro pour retourner cahin caha dans mes pénates à Earl's Court.
Janis Joplin, c'était plus qu'un concert. Une vraie tuerie selon le vocabulaire d'aujourd'hui, impensable à l'époque dans ce temple mythique du classique. D'ailleurs les quotidiens populaires du lendemain n'hésitèrent pas à titrer : “Shoking ! Joplin out of control at the RAH”.
Arrivé bien en avance et ma place étant réservée, je montais au bar dans les étages pour m'enfiler une petite Pale Ale et là, surprise : Janis, toque en fourrure blanche sur la tête, était mollement accoudée au bar avec deux de ses musiciens devant un verre de liquide parfaitement transparent. Coup d'œil furtif de ma part et là... elle m'envoie une œillade ! J'avoue avoir eu du mal à redescendre de mon tabouret...
Le concert commença en retard et elle apparut toujours avec la même toque et ce que j'appellerai une sorte de chasuble bariolée en guise de robe longue plus... une bouteille de gin à la main qu'elle posa délicatement devant la batterie.
Dès le premier morceau tout commença à s'enflammer. Une voix déchirante, une sono à fond et un p'tit coup de gin entre deux titres. Vers la fin ce fut presque une émeute lorsqu'elle encouragea les spectateurs à se lever pour danser puis, lors du final à monter sur scène... ce que je fis. Un mec, pas loin de moi, s'empara de la bouteille de gin (vide) et la mis dans son blouson. La scène était envahie et c'est en titubant quelque peu que Janis, après quelques hurlements d'encouragement dans le micro, se dirigea vers les coulisses.
Quel souvenir !
Quant à Hendrix, c'était de loin l'un de ses meilleurs concerts peu de temps avant sa mort. Et, chance, je pris un billet pour le deuxième concert, le premier (la veille) ayant été une mascarade à oublier selon la presse, Hendrix ayant consommé un peu trop de substances nocives avant d'apparaître sur scène. Il se rattrapa donc (et pas qu'un peu) le lendemain après s'être fait sermonner par ses proches durant la nuit.
Je me souviens encore comme si c'était hier, de son hommage à Clapton avant d'entamer un magistral “Sunshine of Your Love”... sans parler de “Red House” ou “Voodoo Chile”...
Et c'est quelque peu “sonné” que je pris le métro pour retourner cahin caha dans mes pénates à Earl's Court.
J'adore lire ce que tu écris Claude, j'ai l'impression d'entendre la musique. J'imagine l'ambiance, le son, la pêche que cela devait être. Je vois en souvenir les photos d'Hendrix au RAH, je crois qu'il avait une strat noire et des colonnes WEM de part et d'autre de la scène. Cream farewell + Hendrix et Janis tel que tu le racontes, quelle chance, quelle extase. Ils étaient tellement talentueux, jeunes, pleins de jus, hors norme et no limits...Je suis toujours heureux d'aller voir Clapton, mais, ok, ce n'est plus la même époque. J'ai vu quelques concerts dits "historiques" mais rien à voir avec ceux-là. Veinard!
Merci I'm so glad. Me replonger par l'écrit au cœur de ces moments magiques est pour moi un plaisir.
Des écrits qui pourraient aussi relater les grands moments passés face à Mayall (avec Peter Green puis maintes fois avec Mick Taylor) ou face aux Fleetwood Mac (de Peter Green bien sûr !), au Chicken Shack, à l'Aynsley Dunbar Retaliation, Blodwing Pig, Ten Years After, Savoy Brown Blues Band, Jethro Tull première version et consorts avec une préférence pour les nombreuses soirées face à Free et au magistral Paul Kossoff... sans oublier le Jeff Beck Group, Led Zeppelin ou encore le tout premier concert de King Crimson au Marquee Club suivi d'autres.
Mais tu te doutes que je ne souhaite pas encombrer ce site dédié à Clapton avec mes vieilleries...
Des écrits qui pourraient aussi relater les grands moments passés face à Mayall (avec Peter Green puis maintes fois avec Mick Taylor) ou face aux Fleetwood Mac (de Peter Green bien sûr !), au Chicken Shack, à l'Aynsley Dunbar Retaliation, Blodwing Pig, Ten Years After, Savoy Brown Blues Band, Jethro Tull première version et consorts avec une préférence pour les nombreuses soirées face à Free et au magistral Paul Kossoff... sans oublier le Jeff Beck Group, Led Zeppelin ou encore le tout premier concert de King Crimson au Marquee Club suivi d'autres.
Mais tu te doutes que je ne souhaite pas encombrer ce site dédié à Clapton avec mes vieilleries...
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