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Eric Clapton and Friends forum

Parlons en » Jeff Beck ou Jeff Beurk

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Le 09/06/2018 à 09h19
Les commentaires maison et les avis d'acheteurs publiés sur les site marchands sont toujours positifs. Normal, selon leurs emballages les yaourts aux fruits sont toujours faits avec des fruits frais, on ne verra jamais un vendeur de yaourts annoncer que ceux ci sont fait avec des fruits pourris si c'était le cas.
Voici quelques critiques concernant J. Beck. Attendons de voir ce qu'elles seront après son concert de ce soir à L'Olympia.

Insaisissable, instable, génial… Jeff Beck, le “guitar hero” qui la jouait solo

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Avec Eric Clapton et Jimmy Page, il a inventé, à deux mains et six cordes, un style blues-rock anglais resté sans égal. Mais à la différence de ses deux copains des Yardbirds, Jeff Beck a tourné le dos au succès pour emprunter un itinéraire sinueux, avec détour par le jazz-rock. Le voici, toujours intègre, de passage à Paris le 9 juin.
Eric Clapton, Jimmy Page, Jeff Beck. Des trois mousquetaires britanniques de la guitare électrique, qui est la plus fine lame ? Sans hésiter, les deux premiers, guitar heroes suprêmes, répondront à l’unisson : le troisième. Beck, le virtuose insaisissable, musicien pur qui a passé plus de temps à fuir la renommée qu’à la courtiser.
Un modèle d’originalité et de créativité, cité en exemple absolu par la plupart des géants de la six-cordes (de David Gilmour à Joe Perry en passant par Slash), courtisé et respecté par les ténors de la soul (Stevie Wonder) comme du jazz-rock (Jan Hammer). Le nom est certes connu, mais sa personnalité demeure, à l’instar de sa discographie, couvrant plus de cinq décennies, difficile à cerner.
Still on the run (« Toujours en fuite ») est d’ailleurs le titre plutôt bien trouvé d’un documentaire qui tente de saisir l’animal. Il n’est jamais très ardu de le localiser. Jeff Beck, quand il ne triture pas le manche de son instrument, passe le plus clair de son temps chez lui, dans le Kent, les mains dans le cambouis et le nez dans le moteur d’un de ses nombreux hot rods, bolides de collection retapés et customisés par ses soins. Une véritable obsession, à tel point qu’il avoue avoir posé une guitare dans chacune des pièces de sa maison, garage-atelier compris, pour ne pas oublier qu’il a « un autre métier ».

Hugo Cassavetti, Télérama.fr


Un des monuments de la guitare britannique. Blues, rock, heavy metal, jazz fusion… tous les styles ont connu, entre les doigts agiles de cet ex-gachette des Yarbirds, une interprétation audacieuse. Mais, avouons-le, pour apprécier un concert de Jeff Beck, il faut vraiment être un mordu de la six cordes.

Sortir, Télérama.fr



Entre Eric Clapton et Jimmy Page, Jeff Beck est le troisième prodige de la guitare électrique britannique. Le plus insaisissable, le plus énigmatique. Un styliste puriste et exigeant. Son dernier album, “Emotion & commotion”, patchwork classico-soul-jazz-guimauvo-virtuose, est un bon prétexte pour un retour éclair sur sa carrière.
The train kept a rollin' de The Yardbirds (1965)
Remplaçant au pied levé Eric Clapton, Jeff Beck livre une furieuse lecture du classique de Johnny Burnette.
Album Having a rave up.
Beck's Bolero de Jeff Beck Group (1968)
Beck, en précurseur hard, servait son Bolero à la sauce franchement heavy.
Album Truth.
She's a woman de Jeff Beck (1975)
Beck, dans les années 70, en a marre du rock et revisite les Beatles en jazzman.
Album Blow by blow
Wild Thing de Jeff Beck (1986)
Le classique garage des Troggs dans une version électro-blues futuriste, avec voix vocodée et démesure d'effets.
Single.
Somewhere over the rainbow de Jeff Beck (2010)
Un grand orchestre et Beck qui tord dans tous les sens la mélodie suprême du Magicien d'Oz.
Album Emotion & commotion.

Publié le 09/04/2010. Vincent Macaigne

   

Booster Bazooka

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Le 09/06/2018 à 19h35
Difficile de porter une appréciation sur quelqu'un que j'ai beaucoup apprécié à ses débuts du british blues, qui a été la première grande vedette que j'ai pu voir en concert (groupe BBA) et dont l'évolution m'a intéressé jusqu'à son album "Wired" qui est toujours un must du jazz/rock.

La suite de sa carrière n'a été pour moi que déconvenue et surtout incompréhension devant ses multiples expériences réalisées sans aucun fil conducteur. D'ailleurs, si vous m'interrogiez sur son style musical actuel, je serai bien incapable de vous répondre. Ce n'est pas son passage au dernier crossroad de 2013 qui m'a fait changer d'avis sur lui. Sa musique était tellement ennuyeuse que j'en avais profité pour me faire la pause bière dans les travées du Madison Square Garden.

Bref pour reprendre l'expression de Jean Claude, je suis passé de Jeff Beck à Jeff Beurk.
   

Booster Fuzil

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Le 10/06/2018 à 11h52
C'est pas beau de dire beurk !!!
Na !
   

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Le 10/06/2018 à 19h23
Comme Fred, j'étais un inconditionnel de Beck à ses débuts. L'avoir vu quatre fois sur scène avec le Jeff Beck Group suffisait à me convaincre que Clapton et consorts avaient du souci à se faire. Mais, juste au moment où le JBG arrivait à maturité avec en son sein Rod Stewart et Ainsley Dunbar puis Nicky Hopkins, Led Zep a débarqué et lui a piqué nombre de ses meilleures idées. Et, pour ne rien arranger, l'OVNI Hendrix apparaissait sur la scène british... et Stewart signait avec les Faces.
Beck le confirme d'ailleurs lui-même :
“Hendrix a fixé de nouvelles bases auprès de musiciens déjà sûrs d'eux et Clapton [avec Cream] a été la deuxième claque. La différence s'est faite là et le fossé s'est creusé. Il m'a fallu évoluer en 73 avec le BBA pour corriger le tir. La compétition s'est arrêtée pour moi avec Blow By Blow et Wired.”
Ce qu'il oublie de dire, c'est que son grave accident de voiture signera la fin (prématurée) de BBA.
Donc, dorénavant, un seul choix : l'expérimentation.
Un choix discutable (mais fallait bien continuer d'exister) quand on se rappelle que ses influences sont avant tout rock US (avec Cliff Gallup le lead guitar de Gene Vincent et des Blue Caps) et blues (Buddy Guy et Otis Rush).
Et là, là mon avis, l'ami Beck ne semble plus vraiment savoir sur quel pied danser à force de louvoyer entre rock instrumental et jazz fusion. Et, en devenant véritablement imprévisible pour ne pas dire insaisissable, il s'est de lui-même marginalisé.
   

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Le 12/06/2018 à 19h02
Merci à vous Fred et Claude pour vos commentaires qui font écho aux miens lorsque je parle de j.Beck à Tayane.
Les critiques après son concert parisien sont plutôt tièdes.
J'ajoute que ses usages immodérés du vibrato et du doigt d'honneur ne sont pas pour le rattraper à mes yeux.
Citation :
C'est pas beau de dire beurk !!!
Na !

Alors disons Berk... :whistle
   

Booster Roquette

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Le 14/06/2018 à 13h24
On parle de moi ? Jeff Beck pour moi se résume à son interprétation de Moon River avec EC et ce que m'en a dit Claptonholic. Pour le reste je n'apprécie pas ses biceps et Clapton suffit à mon bonheur
   

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Le 15/06/2018 à 09h04
Le duo des deux ex Yardbirds sur la tournée "Together And Apart" est pour moi une réussite et pour moi pas seulement pour Moon River, "Black Bird" est aussi une réussite.
De mémoire je crois que c'est au dernier Crossroads Festival que Beck et Clapton ont croisé le manche pour la énième fois sur le standard de Beck "'Cause We've Ended As Lovers" et la première fois que Clapton prenait un solo à son compte sur ce titre.
Corrigez moi si je me trompe.
   
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