• Parlons en » Un nouveau sondage
Je viens de voter non. Autant je l'ai apprécié depuis ses débuts jusqu'à l'album "Wired", autant j'ai été désorienté et peu convaincu par ses multi- expériences suivantes, qui ne présentaient à mes yeux aucune ligne musicale cohérente, ce qui m'a conduit à renoncer complètement à le suivre. Je l'ai revu en 2013 au MSG lors du dernier Crossroad festival guitar et ce n'est pas sa prestation effectuée ce soir là qui m'aura réconcilié avec lui.
Pas grand chose à rajouter au commentaire de Fred.
Beck reste pour moi un personnage ou plutôt un musicien insaisissable.
Quand je pense aux sixties-seventies, d'abord avec les Yardbirds, puis avec le Jeff Beck Group (Rod Stewart, Aynsley Dunbar, Nicki Hopkins et Ron Wood - heureusement à la basse), il m'arrive parfois de me demander si ce mec-là n'a pas fait exprès de gâcher sa carrière.
A noter pour les fans (il doit bien en rester !) qu'il passe en juin à l'Olympia.
Beck reste pour moi un personnage ou plutôt un musicien insaisissable.
Quand je pense aux sixties-seventies, d'abord avec les Yardbirds, puis avec le Jeff Beck Group (Rod Stewart, Aynsley Dunbar, Nicki Hopkins et Ron Wood - heureusement à la basse), il m'arrive parfois de me demander si ce mec-là n'a pas fait exprès de gâcher sa carrière.
A noter pour les fans (il doit bien en rester !) qu'il passe en juin à l'Olympia.
“Un franc-tireur musical et un véritable innovateur” avertit la promo de Still On The Run, ce qui n'est pas faux donc vrai...en partie.
S'il est un mérite que l'on peut lui attribuer, c'est bien en effet, d'avoir introduit, dès 1966 avec les Yardbirds, de nouvelles technologies : fuzz-box, pédales, larsen... (I'm a Man, Heart Full of Soul).
Ceci avant de populariser dès 1968 le “Power Rock”, bien avant Led Zeppelin, avec le Jeff Beck Group première mouture. Truth et Beck'Ola ont été et sont encore deux albums d'anthologie.
Malheureusement, suite à pas mal de tensions internes, Beck dissout le groupe après que Rod Stewart et Ron Wood ne partent rejoindre les Faces.
Un groupe qu'il fait renaître en 1971 (jazz-rock) après un grave accident de voiture qui l'empêcha provisoirement de concrétiser son projet de trio avec deux ex-membres de Cactus, Tim Bogert et Carmine Appice.
Le JB Group, deuxième mouture est dissout en 1972 et Beck s'investit alors à fond dans son projet de trio... qui rendra l'âme peu de temps après sous l'influence de son leader-fondateur peu enclin à poursuivre faute d'avenir commercial.
Beck se produira dorénavant en solo. S'en suivra la parution de Blow By Blow en 1975, puis celle de Wired en 76. Une plongée du “franc-tireur innovateur” dans l'univers fusion jazz-rock et rock instrumental, un style musical qu'il tente encore aujourd'hui d'imposer tant bien que mal à ses adeptes de la première heure.
Façon comme une autre de capitaliser sur sa notoriété, à défaut d'innover véritablement, mais aussi de se marginaliser.
S'il est un mérite que l'on peut lui attribuer, c'est bien en effet, d'avoir introduit, dès 1966 avec les Yardbirds, de nouvelles technologies : fuzz-box, pédales, larsen... (I'm a Man, Heart Full of Soul).
Ceci avant de populariser dès 1968 le “Power Rock”, bien avant Led Zeppelin, avec le Jeff Beck Group première mouture. Truth et Beck'Ola ont été et sont encore deux albums d'anthologie.
Malheureusement, suite à pas mal de tensions internes, Beck dissout le groupe après que Rod Stewart et Ron Wood ne partent rejoindre les Faces.
Un groupe qu'il fait renaître en 1971 (jazz-rock) après un grave accident de voiture qui l'empêcha provisoirement de concrétiser son projet de trio avec deux ex-membres de Cactus, Tim Bogert et Carmine Appice.
Le JB Group, deuxième mouture est dissout en 1972 et Beck s'investit alors à fond dans son projet de trio... qui rendra l'âme peu de temps après sous l'influence de son leader-fondateur peu enclin à poursuivre faute d'avenir commercial.
Beck se produira dorénavant en solo. S'en suivra la parution de Blow By Blow en 1975, puis celle de Wired en 76. Une plongée du “franc-tireur innovateur” dans l'univers fusion jazz-rock et rock instrumental, un style musical qu'il tente encore aujourd'hui d'imposer tant bien que mal à ses adeptes de la première heure.
Façon comme une autre de capitaliser sur sa notoriété, à défaut d'innover véritablement, mais aussi de se marginaliser.
Un nouveau sondage; Quels sont vos titres préférés sur "Layla And Other Assorted Love Songs"
Pfff... J'ai voté entre autre "I Am Yours". Je serais certainement le seul et l'unique :-D
J'adore le solo de slide. Duane est superbe d'expression sonore ! Le meilleur guitariste de cet album (désolé pour les fans d'Éric dont je fais évidemment partie)
J'adore le solo de slide. Duane est superbe d'expression sonore ! Le meilleur guitariste de cet album (désolé pour les fans d'Éric dont je fais évidemment partie)
Dick :
Pfff... J'ai voté entre autre "I Am Yours". Je serai certainement le seul et l'unique :-D
J'adore le solo de slide. Duane est superbe d'expression sonore ! Le meilleur guitariste de cet album (désolé pour les fans d'Éric dont je fais évidemment partie)
J'adore le solo de slide. Duane est superbe d'expression sonore ! Le meilleur guitariste de cet album (désolé pour les fans d'Éric dont je fais évidemment partie)
Tu as parfaitement raison Tayane.
Clapton, il y a quelques années, a d'ailleurs avoué lui-même ne pas être un excellent chanteur.
Comme chacun sait, c'est John Mayall qui lui a mis le pied à l'étrier lors de l'enregistrement de l'album “Beano” en le laissant s'exprimer avec le fameux “Ramblin' On My Mind” de Robert Johnson.
Puis vint la période Cream avec “Crossroad” notamment, suivie d'une bonne dose de fraîcheur avec Delaney & Bonnie. On peut d'ailleurs considérer que Delaney Bramlett l'a vraiment poussé à chanter en lui prodiguant divers conseils qu'il suivra à la lettre lors de l'enregistrement de l'excellent album “Clapton”. Disons qu'il a réussi à le décomplexer.
Sa prestation en tant que chanteur sur l'album “From The Cradle” est, à mon avis, sa meilleure à ce jour.
Sa voix a tendance à devenir rauque lorsqu'il tente d'augmenter sa puissance vocale et ce n'est que tant mieux dans le registre du blues.
Clapton, il y a quelques années, a d'ailleurs avoué lui-même ne pas être un excellent chanteur.
Comme chacun sait, c'est John Mayall qui lui a mis le pied à l'étrier lors de l'enregistrement de l'album “Beano” en le laissant s'exprimer avec le fameux “Ramblin' On My Mind” de Robert Johnson.
Puis vint la période Cream avec “Crossroad” notamment, suivie d'une bonne dose de fraîcheur avec Delaney & Bonnie. On peut d'ailleurs considérer que Delaney Bramlett l'a vraiment poussé à chanter en lui prodiguant divers conseils qu'il suivra à la lettre lors de l'enregistrement de l'excellent album “Clapton”. Disons qu'il a réussi à le décomplexer.
Sa prestation en tant que chanteur sur l'album “From The Cradle” est, à mon avis, sa meilleure à ce jour.
Sa voix a tendance à devenir rauque lorsqu'il tente d'augmenter sa puissance vocale et ce n'est que tant mieux dans le registre du blues.
Bien d'accord. A propos de blues, peut-être allez-vous pouvoir m'aider : je cherche avec rage une interprétation de la chanson de Gary Moore "Stii got the blues" par Clapton, à l'électrique, autre que celle qu'il interprète sur l'album "Old sock" (entendre cette version m'insupporte, un vrai gâchis.
Bonsoir à tous,
J’aurais pu écrire avec les mêmes mots tout ce que Claude et Dick ont écrit à propos de la voix de Clapton.
A Tayane, Clapton a joué "Still Got The Blues” pratiquement sur tous ses sets acoustiques de la tournée britannique 2011, en hommage à Gary Moore disparu en Février. Ce qui a dû particulièrement plaire au public de Belfast. J’étais au RAH le 23 Mai et j’en garde un bon souvenir, bien gravé.
A ma connaissance il n’y a pas eu de version électrique.
J’aurais pu écrire avec les mêmes mots tout ce que Claude et Dick ont écrit à propos de la voix de Clapton.
A Tayane, Clapton a joué "Still Got The Blues” pratiquement sur tous ses sets acoustiques de la tournée britannique 2011, en hommage à Gary Moore disparu en Février. Ce qui a dû particulièrement plaire au public de Belfast. J’étais au RAH le 23 Mai et j’en garde un bon souvenir, bien gravé.
A ma connaissance il n’y a pas eu de version électrique.
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