Compte à rebours

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Le 13 Janvier

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LE 13 JANVIER 1965 THE YARDBIRDS
Odeon Theatre, Hammersmith, London, United Kingdom

Another Beatles Christmas Show

Eric Clapton – Lead Guitar
Keith Relf – Vocals / Harmonica
Chris Dreja – Rhythm Guitar
Paul Samwell-Smith – Bass
Jim McCarty – Drums

Les Yardbirds faisaient la première partie du "Another Beatles Christmas Show.

C'est à cette époque que l'amitié entre E.C. et G.Harrison a commencé.
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LE 13 JANVIER 1966 JOHN MAYALL'S BLUESBREAKERS
White Lion Inn, Edgware, London, United Kingdom

John Mayall - Organ / Harmonica / Vocals
Eric Clapton - Guitar
John McVie - Bass
Hughie Flint - Drums
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LE 13 JANVIER 1967 CREAM
Guildhall, Southampton, Hampshire, United Kingdom

Eric Clapton - Guitar / Vocals
Jack Bruce - Bass / Vocals
Ginger Baker - Drums
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LE 13 JANVIER 1973 THE RAINBOW CONCERTS AND THE PALPITATIONS
Rainbow Theatre, Finsbury Park, London, United Kingdom




Eric Clapton - guitar / vocals
Pete Townshend - guitar / vocals
Ronnie Wood - guitar / vocals
Steve Winwood - keyboards / vocals
Rick Grech - bass
Jim Capaldi - drums
Jimmy Karstein - drums
Reebop Kwaku Baah - percussion

Premier show à 18h 30 mn
Layla
Badge*
Blues Power*
Nobody Knows You When You're Down and Out*
Roll It Over*
Why Does Love Got to Be So Sad*
Little Wing
Bottle of Red Wine*
After Midnight
Bell Bottom Blues
Presence of the Lord*
Tell The Truth*
Pearly Queen*
Let It Rain*
Crossroads*

Second show à 20h 30mn
Layla*
Badge
Blues Power
Nobody Knows You When You're Down and Out*
Roll It Over
Why Does Love Got to Be So Sad*
Little Wing*
Bottle of Red Wine
Presence of the Lord
Tell the Truth
Pearly Queen
Key to the Highway
Let It Rain
Crossroads
Layla*

* Ces titres ne sont que sur les Bootlegs.

Ces deux concerts méritent quelques informations, pour le moins rappelons le contexte.
Lassé par les extravagances musicales, capillaires et vestimentaires de Cream , Clapton éprouve le besoin de revenir à plus de sérénité. C'est presque par hasard qu'il se retrouve jouant de la guitare avec l' éphémère Blind Faith qu'il quitte pour rejoindre le groupe peu connu Delaney and Bonnie Bramlett. Les fans de Clapton ne sont pas satisfaits de ce qu'il donne au sein de cette formation. Mais lui s'y trouve bien, il y joue la musique qu'il aime et retrouve un peu de son équilibre personnel qu'il avait entamé avec Cream.
Après la fin de la collaboration de Delaney & Bonnie Bramlett and Friends et toujours désireux de jouer surtout pour le plaisir et en bonne compagnie c'est sous le pseudo vite démasqué de Derek qu'il forme Derek and The Dominos qui ne durera pas longtemps non plus.
A l'été 1971 affecté par les disparitions d' Hendrix et de son grand père et par son amour sans arrêt déçu pour Pattie Harrison, Clapton commence une sorte d' hermitage dans sa propriété d' Hurtwood Edge. Il passe son temps à monter des maquettes d'avions et de voitures tout en s'empiffrant de chocolat, négligeant quelque peu son art.
Il reçoit de moins en moins et ne répond plus au téléphone. Son désir d'anonymat éprouvé après la rupture de Cream atteint son comble.
Petit à petit ses prises d'héroïne se rapprochent et sa compagne du moment Alice Ormsby-Gore la fille de Lord David Harlech ancien ambassadeur britanique à Washington s'enlise dans la même dépendance.
Il ne descend même pas de sa chambre lorsque c'est sa propre mère qui lui rend visite. C'est sa compagne du moment Alice qui reçoit les visiteurs, parmi lesquels son plus vieil ami Ben Palmer (des Roosters), Ginger Baker ou Leon Russell.
John Lennon lui propose une croisière autour du monde à laquelle participeraient bon nombre de musiciens mais il refuse.
Il y a aussi Pete Townshend qui bien que n'étant pas le meilleur ami d'Eric est très désappointé de voir la déchéance dans laquelle tombe inexorablement celui qu'il considère comme le meilleur guitariste vivant.
Faisant mentir "Nobody Knows You When You're Down And Out" Townshend vient souvent voir Eric et insiste auprès de lui pour qu'il se reprenne.
D'autre part le guitariste des Who connaît le père d'Alice et ensemble ils persuadent Clapton de jouer pour "Fanfare For Youth" le 13 Janvier 1973 dans le cadre de manifestations célébrant l'entrée du Royaume Unis dans le marché commun.
Deux concerts devraient avoir lieu au Rainbow Theatre dans le quartier de Findsbury Park à Londres.
Townshend réunit Ron Wood (Chez qui auront lieu les répétitions), Steve Winwood, Rick Grech, Jim Capaldi, Jimmy Karstein et Rebop Kwakuh Baah. Le nom du groupe sera The Palpitations
La dernière fois que Clapton était monté sur scène c'était justement au Rainbow Theatre.
Le 3 Décembre 1971 Leon Russel y est en concert avec son groupe The Shelter People.
Clapton est au balcon avec B.Whitlock. A la fin du spectacle Leon Russel et le producteur Denny Cordell sont allé voir Clapton et lui ont demandé si il envisageait de jouer le lendemain avec Russell.
Le 4, après le premier morceau sans être annoncée une silhouette que personne n'a reconnu s'est installée sur scène derrière un ampli s'est branché et a commencé à échanger avec Don Preston lead guitar des Shelter People. Plus tard Freddie King s'est aussi joint au groupe.
Clapton était pale et semblait engourdi, il était évident qu'il était complètement dépendant à l'héroïne et même si il s'était avancé il est probable que les gens ne l'aient reconnu.
Auparavant au MSG de New York le 1er Août 1971 à la demande de G. Harrison, Clapton avait participé a deux sets au profit de l'UNICEF à la recherche de fonds destinés aux victimes de la tragédie humanitaire sévissant au Bangladesh. Le marché étant qu' Eric et Alice aient leurs doses quotidiennes de poudre. Ils sont habitués à consommer une dope ultra pure, or celle qui leur ait fournie est ultra coupée ce qui augure mal du jeu du guitariste.
Le prestation de Slowhand qui en retard n'avait pu participer à la répétition générale s'avera bien faible hormis les solos sur "While My Guitar Gentley Weeps"
Ce 13 Janvier 1973 pour le premier set à 18h 30 mn la salle du Rainbow Theatre ne contiendrait pas un seul spectateur de plus. Dans l'audience au premier rang on peut remarquer Ahmet Ertegun, Elton John, Joe Cocker, Ringo Starr, George Harrison, Jimmy Page, Klaus Voomann, Rory Gallagher et Patricia la mère d'Eric.
Eric arrive au dernier moment, mis en retard par un costume qu'il a fallu réajuster à sa taille.
Clapton se rassure quand la salle résonne d'acclamations lorsque le présentateur annonce Eric Clapton and The Palpitations.
Le show commence par Layla. Le blanc qui suit avant Badge témoigne d'une certaine impréparation.
La voix n'est pas très assurée mais chacun prend sa place au fur et à mesure que les titres sont joués. S.Winwood doit s'y reprendre pour entamer les paroles de Presence Of The Lord .
Quand on connaît la vie de Clapton au cours des deux années précédentes il est surprenant d'entendre qu'il n'a pas perdu beaucoup de sa virtuosité. Les applaudissements qui suivent chaque chanson l'encouragent et le groupe qui le sent bien s'enhardit à l'unisson. Il constate qu'il a encore un public à qui il donne ce qu'il attend. Le set se termine avec Crossroads très bien rendu et très applaudi.
A 20h 30 mn pour le deuxième set la Fender Stratocaster qui deviendra "Blackie" est remplacée par une Gibson Les Paul. Cette partie est musicalement meilleure que la précédente alors que la voix s'est amélioré sans avoir atteint sa plénitude. Little Wing est plus long d'une minute. Un long solo de batterie et percussions coupe Let It Rain. After Midnight et Bell Botton Blues ne sont pas rejoués. Key To The Hyghway et une autre Layla les remplacent.
Deux fois Layla dans ce set, serait-ce un ultime appel ? Vers celle qui inspira cette chanson.
Chacun est satisfait par cette soirée. De nombreux fans attendent leur idole à la sortie mais Clapton est pressé de rentrer chez lui.
C'est pour Clapton le début de la sortie du sombre tunnel. David Harlech et Pete Townshend proposent à Eric de rencontrer Margareth et George Patterson un couple de thérapeutes soignant les addictions par électroacupuncture. Non sans mal grâce à cette thérapie il se débarrasse de l'héroïne qu'il remplacera plus tard par l'Alcool.

Article de presse de la collection personnelle de Gilles


A cinq ou six kilomètres du centre de Londres, en allant vers le nord, là où presque imperceptiblement la banlieue commence à prendre le pas sur la grande ville, là où les rues animées ont cédé la place aux grandes artères, entre Arsenal Football Club et Stoke Newhington, il y a le Rainbow, énorme blockhaus austère et granitique, qui a peu de chance de figurer parmi les grandes réussites architecturales du vingtième siècle.
Comme beaucoup de salles spécialisées dans le rock à Londres (je pense plus particulièrement aux quatre Sundown). Le Rainbow Theatre est un ancien cinéma. Un cinéma pareil à tous ceux que les anglais se mirent à bâtir comme des fous, à la fin des années 30, pendant la grande période du boom du cinéma en Angleterre.
Un cinéma comme on les conçoit là-bas, sans rapport avec les mini-salles du Quartier Latin à Paris. Un cinéma de 4000 places.

Ce soir Du 13 Janvier, c'est la cohue. La foule des grandes soirées pop de Londres est là. Le tout Londres, les vedettes, mais aussi ceux qui ont payé cher, parfois même très cher, le droit d'être là ce soir, le droit de pouvoir dire plus tard qu'ils y étaient, le droit d'assister au retour sur scène d'Eric Clapton, après trois ans d'isolement complet.
La foule qui sort du premier concert se mêlant à celle qui attend de rentrer au deuxième, le trop plein s'engouffre dans les pubs alentour, pendant qu'une organisation aussi clandestine qu'efficace organise un cours parallèle du ticket d'entrée à des taux relativement exorbitants. Le plus étonnant de l'affaire est que les vendeurs n'ont rien de commun avec les acheteurs potentiels: âge mur, costume cravate, souvent quelque peu déplumés; on s'attendait a se voir proposer des photos porno plutôt qu'un billet d'entrée pour le comeback de Clapton.

Is Clapton God ?


Néanmoins tous les billets proposes au noir seront vendus ce soir, ce qui laisse rêveur si l'on sait que les premiers rangs se négociaient entre trente et cinquante Livres, à la tête du client!
Finalement, après plus d'une heure de retard, tout ce petit monde va finir par entrer dans l'enceinte du Rainbow et les néophytes vont découvrir le décor prodigieux de la plus belle salle de spectacle de Londres. Le faux plafond à ciel ouvert en forme de voûte étoilée (les ampoules électriques qui représentent les étoiles n'ont pas été placées au hasard, elles sont la configuration de la Grande Ourse!), l'avant scène faite de grosses briques brunes et blanches, le castelet qui domine le balcon.
La fantasmagorie du décor éclipse instantanément l'impression de triste grisaille d'une façade rébarbative. Après le passage du premier groupe, l'Average White Band, l'excitation est à son comble, et il faudra attendre encore un moment pour que John Martin, le producteur, vienne au micro « Mesdames et Messieurs, j'ai deux mots à vous dire: Eric Clapton!…»
Hurlements dans la salle, entrée de Clapton, costume blanc, Les Paul rouge, suivi de Ron Wood, Pete Townshend, Jim Capaldi, Jimmy Carstein, Rebop, Stevie Winwood et Ric Grech! Un groupe qui n'aurait pas trop de mal à trouver une maison de disque pour débuter…
Les deux batteurs sont placés respectivement à droite de la scène pour Jim Capaldi et au centre pour Jimmy Carstein que Pete Townshend présentera comme l'ancien batteur de Delaney et Bonnie en Ajoutant « … Une fois que vous avez joué avec eux, vous pouvez jouer avec tout le monde! » Remarque acerbe qui eut pour résultat immédiat de faire plier en deux Clapton… de rire. Pete gardera d'ailleurs toute la soirée, en même temps qu'un sérieux imperturbable, ce rôle de maître de cérémonie pince-sans-rire. Un rôle qui lui revenait de droit. C'est quand même lui qui a été chercher Clapton, au fin fond de sa maison de campagne, pour monter ce concert, ce qui n'est pas une mince affaire même si l'on s'appelle Pete Townshend.
A gauche de la scène, un immense Pleyel et un orgue. Caché entre les deux, un autre revenant lui aussi, Stevie Winwood. Au centre devant la batterie de Jimmy Carstein, Ric Grech, l'ex bassiste de Blind Faith. Sur le devant, les hommes à la guitare, Ron Wood, Eric et Pete.
Et tout de suite, les premières mesures de « Layla  », l'époque des Dominos, le deuxième souffle avant la retraite en forme de fuite de celui qui ne voulait pas être dieu, is Clapton God or was here?
Le premier morceau est toujours une épreuve et cette version de « Layla  » est encourageante malgré quelques problèmes de mise en place.
Clapton semble en bien meilleure santé que d'aucuns l'affirmaient et son absence prolongée n'a pas l'air d'avoir trop nui à son doigté. Après ce fut « Badge », le morceau des Cream, et cette fois un très beau solo sur le blues qui dissipe les appréhensions précédentes.
Et on enchaîne sur « Blues Power » avec Ron Wood en vedette et les gros paquets d'accords qui sortent de l'énorme Gretsch orange de Pete Townshend! Entre les morceaux Eric ne dit pas grand chose, c'est un homme de peu de mots comme ils disent là-bas. Encore une fois ce sera Pete Townshend qui présentera les musiciens un peu plus tard, et qui dira d'Eric « il est le troisième guitare rythmique »

Une courte tournée?


Avec « Nobody Knows You When You're Down And Out » c'est Winwood qui prend le relais. Sur ce morceau qui ne date pas d'hier, puisque Bessie Smith l'avait déjà enregistré en 1929, Steve prend un très beau vocal haut perché et Clapton un solo vraiment magnifique, un des plus beaux de la soirée. Puis vinrent « Go Down Easy », chanté à l'unisson par Winwood et Clapton, soutenus par la guitare de Ron Wood et « Little Wing », le fameux morceau d'Hendrix, qui fut follement acclamé par le public. Avec « Presence Of The Lord » on se retrouvait à l'époque de Blind Faith (à propos, que devient Ginger Baker?).
Winwood, vocal, et Clapton à la wah-wah dans un solo au moins égal en qualité à celui du disque, ce qui n'est pas une petite chose. « Pearly Queen » pour se souvenir de Traffic première époque et pour permettre à Jim Capaldi de se mettre en valeur, et « Let It Rain » au cours duquel Clapton va casser un Mi et, très professionnel, continuer son solo sur les graves, comme si de rien n'était.
Enfin, dernier et non moindre, une deuxième version de « Layla », peut-être destinée à faire oublier les hésitations de la première fut offerte aux spectateurs du Rainbow comme une sorte de paraphe, une signature collective à la fin d'un concert qui, si l'on en juge par les commentaires à la sortie, a réellement marqué un bon nombre de ceux qui étaient là.
Je pourrais vous dire un mot des « personnalités » présentes; en fait il serait plus facile et moins long de passer en revue ceux ou celles qui n'étaient pas là.
En deux concerts et quelques heures, le Rainbow a vu passer tant de célébrités qu'on a peine à imaginer comment les spectateurs ordinaires ont pu trouver de la place…
Ainsi donc, un soir de janvier, le retour d'Eric le Nécromancien, longtemps annoncé, longtemps démenti, serpent de mer de la presse pop, est-il finalement devenu une réalité. Et quelle réalité! Car si l'on excepte la défaillance du début, c'est un véritable groupe qu'on a pu entendre ce soir là au Rainbow, un groupe dont les chances de survie apparaissent de manière bien plus évidente que celles de Blind faith, par exemple.
Mais voilà, les Who, Traffic, Faces tout cela existe aussi. Sans compter les problèmes de contrats avec les maisons d disques. Qui existent également.
Tout ce qu'on pourrait imaginer serait au mieux, une courte tournée européenne, dans un futur x. Sans trop d'illusions.
En revenant en voiture vers le centre de Londres, et en prenant le mauvais chemin (à droite, deux fois à gauche, encore à droite et c'est tout droit, vous ne pouvez pas vous tromper) on s'est perdu dans un endroit bizarre. Je suis sorti pour voir. L'endroit où on était s'appelait « Upper CLAPTON ». Parole. Je le jure sur mon guide London A-Z. Ça fait tout drôle quand même…

PATRICE BLANC-FRANCART
Chroniqueur au magazine Rock & Folk de 1970 à 1975


Badge, Roll It Over, Presence Of The Lord, Pearly Queen, After midnight et Little Wing sortent sur un vinyl RSO le 10 Septembre 1973 avec un son très moyen. Réédité sur CD RSO (831 320-2)


En 1995 paraît une réédition sur CD POLYDOR, remasterisée et portée à 14 titres avec un meilleur son. Layla, Badge, Blues Power, Roll It Over, Little Wing, Bottle Of Red Wine, After Midnight, Bell Bottom Blues, Presence Of The Lord, Tell The Truth, Pearly Queen, Key To The Highway, Let It Rain et Crossroads. Polydor (527-472-2)
Cette édition remixée et remasterisée de 1995 est fortement modifiée. Selon Marc Roberty; «Sur certains morceaux, des morceaux de solos de guitare sont importés d'une performance et retirés d'une autre." Layla "est composée des trois versions. Le mandat de Jon Astley était de faire en sorte que le CD sonne aussi bien que possible et de corriger les erreurs éventuelles. À son crédit, il a fait un travail remarquable»


En 2004 un bootleg Soundboard Mid Valey Records (238/39/40/41) contient l'intégralité des titres. C'est une copie qui est proposée par Discogs.



Sur la Jaquette le sixième titre est indiqué comme étant "Take It Easy" C'est une erreur il s'agit en fait de "Roll It Over"
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LE 13 JANVIER 1996 ERIC CLAPTON WITH DR. JOHN
Ronnie Scott's, London, United Kingdom

Dr. John – keyboards / guitar / vocals
Dr. John Band – ?
Eric Clapton – guitar / vocals

Born Under A Bad Sign
Wang-Dang-Doodle

Un Soundboard
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LE 13 JANVIER 2007 ERIC CLAPTON AND HIS BAND
Singapore Indoor Stadium, Geylang, Singapore



Eric Clapton – guitar / vocals
Doyle Bramhall II – guitar / vocals
Derek Trucks – guitar
Chris Stainton – keyboards
Tim Carmon – keyboards
Willie Weeks – bass
Steve Jordan – drums
Michelle John – backing vocals
Sharon White – backing vocals

Tell The Truth
Key To The Highway
Got To Get Better In A Little While
Little Wing
Why Does Love Got To Be So Sad
Driftin’ Blues
Outside Woman Blues
Nobody Knows You When You're Down and Out
Running On Faith
Motherless Children
Little Queen Of Spades
Further On Up The Road
Wonderful Tonight
Layla
Crossroads (encore)

Un audience 4/5
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LE 13 JANVIER 2011 ERIC CLAPTON WITH THE BAD APPLES
Cranleigh Arts Centre, Cranleigh, Surrey, United Kingdom

The Bad Apples
Paul Jones - vocals
Robert Hart - vocals
Mick Rogers - guitar
Mick Moody - guitar
Matt Empson - keyboards
Ian Jennings - bass
Jimmy Copley - drums
Eric Clapton - guitar / vocals

Blues With A Feeling
Same Old Blues
Before You Accuse Me

Reporté du 21 décembre 2010. Le concert a permis de récolter des fonds pour le Centre des arts Cranleigh, la Société nationale des enfants sourds, l’organisation Evelina Children’s Heart et le Crossroads Centre d'Antigua.

Un coffret contenant CD et DVD